supplément au voyage de bougainville fiche de lecture
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Supplémentau voyage de bougainville de diderot : analyse complète de l'oeuvre par Sophie Lecomte aux éditions Fichesdelecture.com. Cette fiche de lecture sur le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot propose une analyse complète : un résumé du Supplément au Voyage de Bougainvi
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Supplémentau Voyage de Bougainville de Denis Diderot - Les Fiches de lecture d'Universalis aux éditions Encyclopaedia Universalis. Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’UniversalisLa genèse et l’édition des œuvres de Diderot (1713
Bienvenuedans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis. La genèse et l’édition des œuvres de Diderot (1713-1784) sont souvent complexes et problématiques : comme le Paradoxe sur le comédien (conçu en 1769, publié en 1830), le Supplément au Voyage de Bougainville n’est à l’origine qu’un compte rendu de lecture destiné à La Correspondance littéraire de
nonton the bad guys reign of chaos rebahin. Marketplace Commentaire de texte Français Document électronique Lycée 4 pages Description Lecture linéaire de la scène de la rencontre dans le roman "L'éducation sentimentale" de Gustave Flaubert, pour l'épreuve orale du bac de français de première. Extrait Introduction L’Education sentimentale est un roman de Gustave Flaubert, né en 1821 et mort en 1880, cette œuvre est parue en 1869. Elle relate le parcours de F. Moreau, jeune provincial tombant passionnément amoureux d’une femme mariée, Mme Arnoux, alors qu’il est étudiant en droit à Paris. Situation du passage L’extrait proposé se situe au début du roman. F. Moreau rencontre pour la 1ère fois Mme Arnoux sur un bateau allant de Paris à Nogent sur Seine. Lecture du texte... Ce document ne correspond pas exactement à ce que vous recherchez ? Commandez votre document redigé sur mesure depuis notre service Commander un document Commander un document ou bien via la recherche par mots-clés Ces documents pourraient vous intéresser
SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE. Dialogue philosophique de Denis Diderot 1713-1784, dont le titre complet est Supplément au Voyage de Bougainville, ou Dialogue entre A et B sur l’inconvénient d’attacher des idées morales à certaines actions physiques qui n’en comportent pas, publié par l’abbé Bourlet de Vauxcelles dans Opuscules philosophiques et littéraires à Paris chez Chevet en 1796. Le discours de Polly Baker» III apparaît pour la première fois dans l’édition de Gilbert Chinard, donnée à Genève chez Droz en 1935 d’après le manuscrit de Leningrad. Résumé du Supplément au voyage de Bougainville Jugement du Voyage de Bougainville». Par un temps de brouillard, B rapporte avec enthousiasme à A les singularités du récit du navigateur et vante la vie naturelle des sauvages, qu’illustre Aotourou, Tahitien amené en France. Un prétendu Supplément au Voyage sera le garant de ses dires. Les Adieux du vieillard». Le Supplément s’ouvre sur le discours adressé à Bougainville avant son départ par un vieux Tahitien, qui dénonce violemment les maux apportés dans l’île par les Européens. L’Entretien de l’aumônier et d’Orou». Le Supplément dit ensuite comment le Tahitien Orou réussit à convaincre l’aumônier de l’équipage de passer la nuit avec sa fille et le questionna, le lendemain, sur ce Dieu dont les interdictions sexuelles sont contraires à la nature. Suit un discours, rapporté par B, de Polly Baker, mère célibataire condamnée pour libertinage. Suite de l’entretien de l’aumônier avec l’habitant de Tahiti». À Tahiti où la maternité est reine, poursuit Orou, seules sont jugées libertines les femmes stériles qui ont commerce avec des hommes. C’est l’intérêt et non le devoir qui garantit l’ordre public. Convaincu ou poli, l’aumônier honore successivement les autres filles et la femme de son hôte. Suite du dialogue entre A et B». Face à A sceptique, B conclut que la loi de nature supplée aisément aux codes religieux et civils, qui ont dénaturé l’union des sexes. Mais il vaut mieux se conformer aux lois de son pays plutôt que d’être sage parmi les fous. Retour symbolique du beau temps. Analyse du Supplément Une utopie critique Inspirée par le Voyage autour du monde 1771 de Louis Antoine de Bougainville, l’œuvre de Diderot participe du mirage océanien» qui fit voir en Tahiti la nouvelle Cythère. Mais elle n’a rien d’un divertissement exotique ou grivois ; l’utopie tahitienne permet à l’auteur, comme l’indique le sous-titre, de mettre en cause le lien qu’établissent nos sociétés chrétiennes entre relations sexuelles et moralité. À ce titre, le Supplément ne se conçoit pas sans Ceci n’est pas un conte et Madame de La Carlière qui, portant sur la morale sexuelle, forment avec lui un triptyque. Les amours désastreuses autant que policées des personnages de ces contes, cités à la fin du Supplément, servent de prélude à l’évocation de la sexualité libre et heureuse des sauvages tahitiens, qui illustre la conciliation possible entre l’amour et les mœurs. La réflexion morale débouche ainsi, dans cette œuvre que l’on a parfois considérée comme l’expression de la pensée ultime de Diderot, sur une théorie politique, fondée sur l’accord entre les lois et la nature. Les mauvaises mœurs ne sont pour Diderot que l’effet d’une mauvaise législation en bridant les appétits naturels, les codes religieux et civil ont, dans l’Europe vieillissante, corrompu les mœurs. La jeune société tahitienne, elle, a atteint ce point d’équilibre qui la situe à mi-chemin entre les rigueurs du primitivisme et la dégénérescence qui guette toute civilisation. On aurait tort, pourtant, de voir avec Vauxcelles dans le Supplément une sans-culotterie» ; la conclusion» du texte n’a rien de révolutionnaire, qui édicte Nous parlerons contre les lois insensées jusqu’à ce qu’on les réforme, et en attendant nous nous y soumettrons.» Il paraît difficile, en effet, au nom d’une illusoire cohérence de la pensée diderotienne, d’interpréter l’œuvre polyphonique qu’est le Supplément à la lumière de la seule diatribe anticolonialiste du vieillard ou même de la sévère critique faite par Orou de la morale chrétienne. Il ne faut pas oublier qu’en 1772, au moment de la rédaction du Supplément, le philosophe mariait sa fille le plus bourgeoisement du monde. Rêverie à la manière de Diderot nous savons combien était codifiée et hiérarchisée cette société tahitienne, le Supplément énonce seulement l’hypothèse d’une autre organisation sociale, dont le philosophe tire ailleurs, dans l’Histoire des deux Indes, des conséquences plus radicales. Ce que Diderot a en tête ici, à la veille de son départ pour Saint-Pétersbourg, c’est un projet de réforme applicable dans la toute jeune Russie, dont il fera état dans ses Mémoires pour Catherine II. Une pensée en mouvement On a pu qualifier de baroque» l’art de Diderot et déceler dans l’arrangement, voire le contenu du Supplément, des contradictions. L’auteur semble, il est vrai, défier toute logique en plaçant le discours d’adieu avant l’arrivée de l’équipage, en confondant dans le titre supplément» et dialogue» qui alternent dans l’œuvre, en prêtant tour à tour à ses apparents porte-parole B? le vieillard? Orou? des discours divergents. Mais ne faut-il pas plutôt voir dans cette structure éclatée le signe d’une pensée en mouvement, favorisée par les vertus du dialogue et de la supplémentarité ? Les cinq sections du Supplément, qui s’articulent fermement autour d’une lecture de Bougainville, abordent les mêmes thèmes liberté, propriété, comportement matrimonial..., mais les orchestrent différemment. Si la conversation initiale exalte à travers Bougainville les Lumières, le discours du vieillard lui oppose la corruption européenne, qui appelle un remède, proposé par Orou dans l’entretien avec l’aumônier la conversion aux lois de la nature. À la fin du dialogue entre A et B, le directeur de l’Encyclopédie, disant son dernier mot, réaffirme sa foi dans le progrès, qu’il avait mise entre parenthèses pour abandonne[r] [son] esprit à tout son libertinage» début du Neveu de Rameau. En cela il se distingue du Rousseau des Discours, dont la critique morale est sous-tendue par une volonté de réforme politique. Le thème central du Supplément n’est pas neuf. Depuis Montaigne, les philosophes nuds» avaient fait florès dans la littérature française et le Supplément véhicule bien des idées répandues chez les contemporains de Diderot le populationnisme, par exemple. L’originalité de Diderot réside dans l’accent qu’il met sur le caractère physiologique de l’amour. C’est sans doute ce qui explique le retentissement de l’œuvre, qui inspira à Musset quelques strophes du poème “Souvenir”, ne fut pas étrangère aux thèses du socialiste Paul Lafargue sur le droit à la paresse» et fut l’objet d’un pastiche de Giraudoux, le Supplément au Voyage de Cook 1935. ALBERTAN-COPPOLA, in Dictionnaire des oeuvres littéraires de langue française. © Bordas, Paris 1994 Plus d'articles Fiche Les lumières XVIIIe siècle Bac de français Pour aller plus loin
Supplé ment le voyage dans Bougainville concernant le Denis Diderot Auteur Sonder la page Fanny Normand d' ISBN 2806212340 Attention, un tel livre se révèle être trè s succinct, on peut trouver presque pas loin de pages vierges avec proposent un jolies idées pour vous omettre envie de la majorité des complé ter que dans pages é crites... Et encore, au sein des quelques sites que comprend le recueil il en existe trois se trouvent là pour ré servé es à la liste des divers publications de même sé rie à ne pas faire son shopping! Séquestre ne prôner qu'aux feignants suffisemment milliardaires, qui non veulent pas plus longtemps lire le fameux livre ni chercher sur le web ou il se trouve que les renseignements se trouvent être gratuits et meilleure qualité laquelle veulent tout de même dire un duo de trois méthodes à à eux oral de personnes vivants en france... Mais n'espé rez aucunement ré écrire à un grand nombre de questions légèrement poussé es! Par contre, l'avantage est qu'en un récipient d'heure vous recevrez tout feuilleté... Je pense qu'il est plus sage té lé charger la plupart des fiches on-line que d'acheter cette version relié e trè s dé cevante.
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Diderot, Supplément au voyage de Bougainville - Pleurez, malheureux tahitiens !» Analyse d'un élève sur le discours du texte les méfaits de la civilisation et l'éloge de la vie sauvage. Dernière mise à jour 16/03/2021 • Proposé par zetud élève Texte étudié Pleurez, malheureux Tahitiens ! pleurez ; mais que ce soit de l'arrivée, et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants un jour, vous les connaîtrez mieux. Un jour, ils reviendront, le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci, dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là, dans l'autre, vous enchaîner, vous égorger, ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices ; un jour vous servirez sous eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu'eux. Mais je me console ; je touche à la fin de ma carrière ; et la calamité que je vous annonce, je ne la verrai point. O Tahitiens ! mes amis ! vous auriez un moyen d'échapper à un funeste avenir ; mais j'aimerais mieux mourir que de vous en donner le conseil. Qu'ils s'éloignent, et qu'ils vivent." Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta "Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature ; et tu as tenté d'effacer de nos âmes son caractère. Ici tout est à tous ; et tu nous as prêché je ne sais quelle distinction du tien et du mien. Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous ; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs. Elles ont commencé à se haïr; vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n'es ni un dieu, ni un démon qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? Orou ! toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis-nous à tous, comme tu me l'as dit à moi, ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? Si un Tahitien débarquait un jour sur vos côtes, et qu'il gravât sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos arbres Ce pays appartient aux habitants de Tahiti, qu'en penserais-tu ?... Tu n'es pas esclave tu souffrirais la mort plutôt que de l'être, et tu veux nous asservir ! Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ? Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Tahitien est ton frère. Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ? Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t'avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t'avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. "Laisse nous nos moeurs ; elles sont plus sages et honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons plus troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus ? Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. Tu es entré dans nos cabanes, qu'y manque-t-il, à ton avis ? Poursuis jusqu'où tu voudras ce que tu appelles les commodités de la vie ; mais permets à des êtres sensés de s'arrêter, lorsqu'ils n'auraient à obtenir, de la continuité de leurs pénibles efforts, que des biens imaginaires. Si tu nous persuades de franchir l'étroite limite du besoin, quand finirons-nous de travailler ? Quand jouirons-nous ? Nous avons rendu la somme de nos fatigues annuelles et journalières la moindre qu'il était possible, parce que rien ne nous paraît préférable au repos. Va dans ta contrée t'agiter, te tourmenter tant que tu voudras ; laisse-nous reposer ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques. Diderot, Supplément au voyage de Bougainville - Pleurez, malheureux tahitiens !» Bougainville est un homme du XVIIIème siècle qui a entreprit un tour du monde entre 1766 et 1769. A son retour, il publie le voyage autour du monde et en 1772, Diderot réagit en écrivant le supplément au voyage de Bougainville dans lequel il s’intéresse exclusivement à la halte tahitienne. Le supplément au voyage de Bougainville peut apparaître comme un éloge de la vie sauvage mais c’est aussi révélateur des interrogations de Diderot sur la société du XVIIIème siècle. Dans le chapitre 2, Diderot met en scène un vieillard, sorte de patriarche. Il fait un double discours d’une part adressé aux tahitiens, d’autre part à Bougainville. La deuxième partie du discours est un réquisitoire dans lequel Diderot oppose les deux civilisations. I - Les méfaits de la civilisation Les propos du vieillard sont intéressants car il évoque les beaux jours de son pays. C’est parce que le monde originel disparaît que le vieillard se lance dans une violente diatribe contre la civilisation. 1. L’arrivée des européens entraîne la violence. La cruauté et la destruction ont été apportés par les Européens on peut relever le champ lexical de la violence égorger », assujettir », sang », haïr »… L’utilisation de ces termes négatifs permet de tracer un tableau extrêmement critique mais réaliste du comportement des européens, cela permet de percevoir l’avenir malheureux des tahitiens. 2. Bougainville sujet de mépris Le discours lui est directement adressé interpellation violente Et toi chef des brigands »l15. Il est assimilé à un animal féroce l21, il est l’incarnation du mal l23, c’est un être orgueilleux ce pays est à toi ! Et pourquoi ? » l25. Il agit comme un criminel tu t’es vengé » l29. Bougainville est un ingrat Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous ; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues »l19-20, il sème le trouble. Le vieillard déplore le mépris dont ils ont été l’objet sommes-nous dignes de mépris »l38 Les hommes paraissent extrêmement corrompus »l11 C’est un tableau pessimiste de la société du XVIIIème siècle et de son représentant Bougainville. 3. La première cause du mal la propriété Ceci apparaît l18 ici tout est à tous ; et tu nous as prêché je ne sait quelle distinction du tien et du mien. ». On retrouve cette thèse chez Rousseau dans le discours sur l’énigme de l’inégalité parmi les hommes. C’est une idée commune aux philosophes. La suite des propos du vieillard tient à nier le bien fondé de cette appropriation. La question oratoire ce pays est à toi ! Et pourquoi ? »l25 permet d’attirer l’attention du lecteur sur le comportement inadmissible du colonisateur. Le vieillard imagine un retournement de situation l26-27, celui-ci paraît incroyable, cela permet de souligner le comportement inadmissible des occidentaux. 4. La société des lumières fortement décriée Il suffit de s’attacher au vocabulaire extravagance »l10, corrompus », malheureux »l11, méprisables bagatelles »l28, inutiles lumières »l38, vertus chimériques »l47. L’interrogation rhétorique sommes-nous dignes de mépris parce que nous n’avons pas su nous faire des besoins superflus » l38 renvoie l’Europe à sa propre misère. La civilisation européenne repose sur l’artifice elle s’oppose totalement avec la vie sauvage. On peut relever un constant parallélisme entre les deux civilisations. II - Eloge de la vie sauvage 1. La vie naturelle est basée sur l’innocence Nous sommes innocents »l16 ceci parce qu’ils vivent en harmonie avec la nature nous suivons le pur instinct de la nature »l17. Cette innocence repose sur la communauté ici tout est à tous »l17. Cette communauté évite rivalité et violence. L’innocence transparaît aussi dans les mœurs laisse-nous nos mœurs ; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes »l36 On a le sentiment que l’innocence est liée au bonheur. Bonheur essentiel au philosophe des Lumières. 2. Liberté, tolérance Nous sommes libres »l22 affirmation catégorique. Cette liberté s’oppose à l’esclavage enchaînerr, assujettir »l10, notre futur esclavage »l23, tu n’es pas esclave »l30. Lorsque le vieillard évoque l’esclavage, il est virulent points d’exclamation. Le Tahitien est prêt à défendre sa liberté au prix de sa vie tu crois donc que le Tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ! »l32 3. Accueillants Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous »l19 l’emploi du terme privilège » montre la qualité de l’accueil. La série de questions l34-35 montre que les Tahitiens se sont conduits de manière hospitalière. Respect »35 les Tahitiens est respectueux de l’autre, mais l’Européen ne l’est pas. Egalité entre les hommes frères », enfants de la nature »l33 4. Simplicité de leur existence Leur existence et leurs désirs sont limités aux besoins immédiats faim », froid » L’absence de superflus est important tout ce qui est nécessaire et bon nous le possédons »l38 Le vieillard évoque une vie authentique aux antipodes de la vie civilisée. Il y a de la sagesse, une morale de contentement dans ses propos. Conclusion Diderot présente une vision négative sur la civilisation à travers les yeux du vieillard. C’est à l’opposé de la vie naturelle. Ce texte illustre la quête du bonheur des philosophes du XVIIIème. Cela nous renvoie au mythe du bon sauvage », à l’idée d’un ailleurs meilleur, à l’idée d’une société originelle non corrompue. C’est une sorte de philosophie épicurienne dans les propos du vieillard.
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